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Cabanes

D’abord lieu de cachette, les cabanes se font espace de repli : la mise en scène propice au recueillement favorise une libération de la pensée allant de l’introspection à l’inspiration. Des pensées, des mots, des idées et des images surgissent comme autant de fenêtres ouvertes sur la création. Touchés par la lumière et la couleur, tout devient possible. Décliné en tente ou en igloo, l’abri qui se veut rassurant est cependant trahi par ses constituants et nous invite à ré échir sur notre relation à l’autre et au monde.

S’adressant tout autant à l’individu qu’au citoyen, les œuvres de Stéphanie Pommeret questionnent notre responsabilité. Elles nous parlent car comme nous, elles sont construites sur des paradoxes : la légèreté des matériaux côtoie le poids des enjeux qu’il s’agisse de mondialisation, de pollution, de migration,... la planète se pare d’un bleu arti ciel et les emballages plastiques sont d’autant plus esthétiques qu’ils imposent leurs couleurs au sein d’une marée noire.

Le motif, qu’il soit point de couture, bandes de plastiques, planète..., traduit cette nécessaire insistance à interpeller, le travail et le temps que cela demande. A l’instar de ces cartes de France en série qui se déploient sur un espace inachevé (il reste encore beaucoup à faire) avec pour seule variable le traitement de la matière revendiquant la possibilité du multiple et de la différence.

Vanessa Auclerc-Galland

Professeur d’Arts visuels à l’ESPE 

(Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education - Bretagne) 

Shacks

At first a hideaway place, the shacks become a place of inner retreat : the staging favorable to meditation brings forth the liberation of thought ranging from introspection to inspiration. Thoughts, words, ideas and images come out like windows by light and colour, the process becomes possible.

Wether tent or igloo, the reassuring shelter is yet denied by its components and invites us to think about our relation to the others and to the world. Meant for the individual as well as for the citizen, Stéphanie Pommeret’s works question our responsability.

They are meaningful for, like us, they are built on paradoxes : the lightness of the material goes with the weight of the causes at stake : globalisation, pollution, migration. The planet, color has turned an artificial blue and the plastic wrappins are all the more aesthetic as they impose their colors within an oil slick.

Vanessa Auclerc-Galland

Profesor of Visual Arts at ESPE

(Higher education and teacher training- Brittany)

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