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Archives du magazine 
Le Petit Echo de la Mode

Archives of Le Petit Écho de la Mode magazine

Plusieurs semaines de résidence dans l’ancienne imprimerie du magazine Le Petit Echo de la Mode, à Châtelaudren. Un lieu chargé d’histoires, d’injonctions feutrées et de silences têtus. J’ai plongé dans ces pages jaunies où l’on parlait d’amour, de cuisine, de couture… mais aussi, en filigrane, de devoirs conjugaux, de beauté réglementée et de vies de femmes confinées. À partir de ces fragments, des créations prennent forme dans l’espace du Petit Écho. Je ne veux pas tout dévoiler ici, car ces installations sont à vivre. À travers elles, j’essaie de faire entendre les chuchotements du passé, de les faire vibrer dans le présent. Un travail d’archéologie sensible, entre mémoire collective et émotions intimes.

 

Site du Petit Echo de la Mode



📍L'exposition est à voir jusqu'au 29 novembre 

 

Residency at Le Petit Écho de la Mode – Châtelaudren

Several weeks of residency in the former printing house of Le Petit Écho de la Mode magazine, in Châtelaudren.
A place steeped in stories, soft-spoken injunctions, and stubborn silences.

I delved into these yellowed pages filled with talk of love, cooking, and sewing...
but also, between the lines, of marital duties, regulated beauty, and women's lives confined within carefully drawn roles.

From these fragments, creations are taking shape within the space of Le Petit Écho.
I won’t reveal everything here—these installations are meant to be experienced.

Through them, I try to make the whispers of the past heard,
to let them resonate in the present.
A work of sensitive archaeology, woven between collective memory and intimate emotion.

📍 Exhibition on view at Le Petit Écho de la Mode until November 29.

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Cette installation présente une cinquantaine de robes d'époque disposées comme un régiment militaire, symbolisant la société patriarcale qui contraignait les femmes. L'œuvre fait référence à l'action historique du MLF du 26 août 1970, quand neuf militantes tentèrent de déposer une gerbe à "la femme du Soldat inconnu" à Paris pour honorer les femmes oubliées de l'Histoire.

Chaque robe contient une poche au niveau du cœur avec fermeture éclair qui révèle des "courriers du cœur" - des archives personnelles extraites de magazines féminins vintage du Petit Écho de la Mode. L'artiste utilise la couture, geste domestique traditionnel, pour créer une poésie visuelle qui donne voix aux femmes réduites au silence.

L'installation fonctionne comme une "archéologie sociale" qui exhume la mémoire des femmes ménagères invisibilisées. Elle interroge les inégalités de genre persistantes et les stéréotypes, tout en rendant hommage aux luttes féminines passées. L'objectif est de créer un dialogue sur l'égalité des femmes, en confrontant notre société actuelle aux normes du passé qui continuent d'influencer le présent.

L'art devient ici un outil émotionnel et tactile pour questionner la place des femmes dans la société et encourager la réflexion sur les attentes sociales contemporaines.

 

This installation features around fifty period dresses arranged like a military regiment, symbolizing the patriarchal society that constrained women.
The work refers to a historic action by the MLF (Women’s Liberation Movement) on August 26, 1970, when nine activists attempted to lay a wreath at the Tomb of the Unknown Soldier in Paris—dedicated this time to “the wife of the Unknown Soldier”—in honor of the forgotten women of History.

Each dress contains a heart-level pocket with a zipper, revealing “love letters”—personal archives extracted from vintage issues of Le Petit Écho de la Mode.
The artist uses sewing—a traditional domestic gesture—to create a visual poetry that gives voice to silenced women.

The installation functions as a form of social archaeology, unearthing the memory of invisible housewives.
It questions persistent gender inequalities and stereotypes, while paying tribute to past feminist struggles.
The aim is to spark dialogue about women’s rights by confronting today’s society with the norms of the past that still echo in the present.

Here, art becomes an emotional and tactile tool for questioning women’s place in society and encouraging reflection on contemporary social expectations.

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